Larven

Larven se situe à la croisée de différents registres de jeu scénique : masque, mime et clown.

Les personnages entament un jeu des sentiments, passant du conflit à la complicité, avec une certaine naïveté. Quiproquos, dialogues de sourds et convoitises ou encore rêves d’enfants, joies naïves et réflexions philosophiques constituent la trame de Larven, révélant des personnages hauts en couleur et traduisant la mémoire collective véhiculée par les traditions du carnaval et du théâtre populaire.

Carnaval & poésie

Larven

Les masques basiliens de Larven déploient toute leur force poétique dans un moment magique de complicité avec le public.

Ce spectacle tout public, d’une durée d’1h15, se joue en salle.
Crée en 2013, Larven a reçu un accueil chaleureux du public : « Unique !!! Bravo et merci à tous ! Du jamais vu… Comment exprimer autant de choses par le corps seul ? Comment faire passer tant d’émotions sur des masques ? … une soirée incroyable, complètement dépaysante, entre rires et larmes… Un spectacle à ne pas manquer ! »
Larven sera repris en résidence au mois de mars, puis en avril 2015.

L’histoire

Larven

Un lieu, une famille, une vie… Larven dépeint le spectacle des souvenirs qui surgissent avec poésie d’une mémoire collective.

Tout au long du spectacle, les personnages, pris au jeu de leurs sentiments, se rencontrent à travers les différents âges de la vie.

Ils se chamaillent, convoitant le ballon jaune de l’autre, se jouant des tours avec une certaine candeur. Laissant leur imagination voguer joyeusement, ils recyclent leur environnement et construisent leur propre poésie. Ils se trouvent démunis face à un système qui les dépassent, catégorisant les relations humaines.

Ils se cherchent, se croisent sans se rencontrer, le temps d’une danse. Combien de regards fuyants et de gestes maladroits faudra-t-il pour que la rencontre s’esquisse, éphémère et furtive, au détours d’un souvenir égaré ? C’est encore un geste apparemment insignifiant qui, en toute innocence, inversera les rôles. Ils s’en iront, emportant leurs souvenirs.

Reviviscence païenne et spectaculaire : les Masques de Bâle

Larven

De tous temps, le carnaval a tenu le rôle de remettre en question les problématiques sociales et la politique contemporaine. Le caractère satirique et spectaculaire de cet acte populaire se prête particulièrement à une transposition théâtrale. Le carnaval de Bâle a forgé son identité, notamment grâce à l’utilisation de ses masques, hautement expressifs.

Dans la lignée de cette tradition carnavalesque, nous avons créé une gamme de personnages types, les Basiliens, chacun étant identifié par un masque traduisant, dans sa forme la plus élémentaire, une symbolique qui lui est propre.

Larven

Les masques basiliens, recouvrant le visage entier par des formes simples et généreuses, amènent à amplifier le jeu et accentuent. Les comédiens jouent avec une visibilité très réduite, voir « à l’aveugle », ce qui les oblige à aiguiser leur qualité d’écoute et à développer une technique de jeu particulièrement sensible. Ce procédé place le public dans une attitude impliquée, c’est à dire que celui-ci devient le témoin intime d’une performance.

Distribution

Direction artistique : Daniel Caran & Patrick Forian
Avec : Céliane Navarro, Néomi Tamilio, Daniel Caran, Patrick Forian
Masques : Daniel Caran
Régie plateau : Hélène Hazael
Une coproduction Thema Production & Movar